Caracas : l´immense vallée de 10 millions d´habitants entourée de ses magnifiques montagnes aux sommets nuageux est à présent derrière nous.
Après avoir donné deux ateliers de clown et une représentation aux élèves de l´ecole de Promethéo, nous sommes partis à la rencontre des villes dortoirs de Caracas.
Grâce à la collaboration avec « Juglare » -cirque social- nous sommes accueillis au » Territorio Caribe » lien communautaire et social avec potagers, ateliers de construction et chapiteau.
Où nous jouons pour des enfants de bidonville de Guatire, a 2 heures de Caracas. Dans ce chapiteaux bleu et jaune, où la chaleur etait tellement dense que la sueur nous piquait les yeux, nous avons appris à récupérer les accessoires qui tombaient dans les mains des enfants. Ainsi Mamichi a couru en pleurs après sa citrouille et Desiré a ouvert ses grands bras de nounours dégoulinants afin que les enfants rendent les quilles. Le tout pour alimenter le rire de Guatire.
Ce même jour, anniversaire des 60 ans de Chavez, nous nous sommes apercu de la propagande qu il y avait derrière le feu Chavez en rencontrant un groupe des vieux revolutionaires: « Revolucion y Espiritualidad ». Ceux-ci venaient à la rencontre des jeunes artistes pour chanter, lire des textes et partager les idées de Chavez. Caracas, ville scindée entre deux courants très radicaux: le parti au pouvoir (dirigé par Nicolas Maduro, successeur de Chavez) et l opposition de droite.
Nous terminons cette journée d anniversaire avec une vingtaine de jeunes artistes de rue, dont certains venus de Valencia (à 4 h de route) pour connaître notre démarche et suivre l atelier de clown. Nous partons avec ces derniers dans un voyague clownesque a la recherche vertigineuse sur le chemin de son moi profond…ooohhhh!!!!
Nous filons alors vers une autre ville dortoir: Guarenas. La caravana de las Risas et son spectacle » Los Cacharros!/circo familiar » termine sa première étape avec une escale sur la mignonne placette du quartier El Zamurito. C’est également l’ocassion pour « la Caravana » d’ ouvrir pour la premiere fois sa porte d’ invités à un artiste local: Caramelo Demente, clown de rue qui s’occupe du collective Juglarte.
La Caravana peut à présent boucler ses valises et mettre la boîte magique dans un taxi désossé mais sécure, à destination de Barquisimeto: la ville crépusculaire.
Los Cacharros. L’aventure continue …
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